De chemins en routes, de hameaux en mégalopoles, prendre son sac et partir. C'est le rêve de beaucoup d'entre nous. La magie n'est jamais loin. On découvre toujours quelques chose. Nul besoin d'aller jusque la Grande Muraille.

Partir sans tout planifier, "à l'aventure", selon l'expression consacrée.

 

C'est un sentiment d'immense liberté. C'est le temps pour l'introspection, le temps de rêvasser, le temps pour découvrir, le temps de papoter, le temps pour goûter, le temps de prendre le temps (même si parfois, c'est la course :).

 

mamzellevoyage.wifeo.com

 

Budapest

La Perle du Danube


Après des soucis à la gare sur lesquels je passerais ici, et une nuit rythmée par les mouvements du train bien loin du confortable tgv, nous nous réveillons en pleine campagne slovaque. 

Quelques temps plus tard, nous sommes à la gare ferroviaire de Keleti, très sympa architecturalement intérieur-extérieur. Nous sommes au cœur de la "perle" du Danube. 

A deux pas de notre auberge, se dresse la basilique St Etienne de Pest, cet imposant édifice religieux est magnifique et on peut y observer la main momifiée du premier roi hongrois, le roi Etienne qui donne son nom à la basilique.

Nous remontons l'avenue Andrassy de la place Deak Ferenc jusque la place des Héros. On y trouve l'opéra de Budapest, différents théâtres, des maisons bourgeoises, la maison de la terreur, différents musées dont celui de Litz. Cette avenue est longue de deux kilomètres. 

Nous rentrons par la seconde plus ancienne ligne de métro européen, la première en Europe Continentale. 
Le lendemain, nous partons à la découverte de Buda. En effet, Budapest est née de l'union de Buda, Pest et Obuda. Obuda était la commune de "naissance" de la capitale Magyar. Les romains y fondèrent Aquincum sur les terres d'une ancienne colonie celte. 

Nous traversons, donc, le pont des chaînes vers le bastion des pêcheurs où trônent l'église St Matthias et son toit pour le moins original. Du bastion, nous admirons la magnifique vue sur Pest, notamment sur le célébrissime Parlement.

La veille au soir, nous avions pu admirer Buda de nuit, avec le Bastion des Pêcheurs, le château illuminés. Aujourd'hui, nous marchons sous le château dans un labyrinthe. L'expérience est intéressante. Il  y a même une fontaine à vin!!

Nous continuons en extérieur vers le château, en suivant le regard de l'aigle, qui nous propose un beau panorama, là aussi, sur Pest, et sur la très mauvaise tempête au-dessus de nos têtes. Par plusieurs fois, nous devons nous arrêter pour nous protéger de la pluie. Nous décidons de rentrer sans être monter à la Citadelle. Nous nous offrons un asile de sécheresse ^^ en traversant les Grandes Halles de Budapest aux allures Eiffeliennes.
Une nouvelle journée commence vers le Bois de la Ville, Városliget. Autant vous dire que la météo n'est encore pas de notre côté. Après un petit tour des thermes Széchenyi, nous nous dirigeons vers le château de Vajdahunyad.

L'ensemble architectural est, en fait, un hommage aux différents styles architecturaux qui ont marqué le pays. En hiver, l'étang qui jouxte le château est une patinoire. Aujourd'hui, le paysage se reflète dans l'étang. Les petits canetons font trempette et un chien joueur voudrait les rejoindre. Quelques rayons de soleil plus tard, nous apprécions vraiment cet endroit. 

Mais, nous n'oublions pas la Citadelle et traversons toute la ville et le pont Szabadság híd pour y accéder. C'est un très beau pont vert surmonté d'oiseaux comme des faucons.

Nous escaladons la colline Gellért-hegy au rythme des coups de tonnerre et des éclairs. La vue n'est pas celle des beaux jours, malheureusement. Néanmoins, ces statues et cette allure de fin du monde rendent intéressantes notre ascension.

Plus qu'une matinée à Budapest...et quoi de mieux qu'un moment de sérénité aux bains Gellert. Il est temps de repartir pour la France, non sans avoir acheter quelques pâtisseries chez Gerbeaud. Quel délice!




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