Windy City
Au matin de mon arrivée dans Windy City, les perles de pluie s'amoncèlent sur mes lunettes. Le soleil reviendra bientôt pour me permettre de longer le lac Michigan. Je découvre la ville de l'Architecture. Les gratte-ciels sont partout et je me sens toute petite et dépaysée. Je crois même que je manque d'air dans ces rues où des milliers de petites fourmis s'affairent, leurs portables à l'oreille. Je fuis l'odeur des gaz d'échappement et l'agitation de la ville pour me rendre au zoo qui, chose rare, est gratuit. Le soleil est revenu, profitons-en.
A Chicago, nous sommes comme dans un film. Vers Little Italy, je suis sur les traces d'Al Capone, la fiction devient réalité. Sur State St, c'est dans une comédie musicale que l'on rentre. A Millenium Park, c'est une rencontre du troisième type avec le Cloud Gate de Kapoor. Cette année, c'est aussi la ville du finaliste de la Stanley Cup, et la ville est à fond derrière ses hockeyeurs. Pour la petite histoire, Chicago remportera le trophée.
Je monte dans la 21è plus haute tour du monde (environ parce qu'à la vitesse où vont les choses). Big John, comme la surnomme les Chicagoans; offre une vue extra sur le lac et l'ensemble architectural de la ville. Après un passage Apple Store, et trois jours de flânerie, je me rapproche encore et toujours de ma destination finale.
Un dernier petit tour sur le Navy Pier, un moment de poésie entre le rose du ciel et le rose des lumières sur Buckingham Fountain, et un clin d'œil à la coupe Stanley, pour le moment, en filigrane sur une tour, et, je file regarder le match de hockey depuis la station routière bondée. Il est minuit lorsque je quitte la ville pour Detroit, et je ne sais pas encore ce qui m'attend là-bas.