De chemins en routes, de hameaux en mégalopoles, prendre son sac et partir. C'est le rêve de beaucoup d'entre nous. La magie n'est jamais loin. On découvre toujours quelques chose. Nul besoin d'aller jusque la Grande Muraille.

Partir sans tout planifier, "à l'aventure", selon l'expression consacrée.

 

C'est un sentiment d'immense liberté. C'est le temps pour l'introspection, le temps de rêvasser, le temps pour découvrir, le temps de papoter, le temps pour goûter, le temps de prendre le temps (même si parfois, c'est la course :).

 

mamzellevoyage.wifeo.com

 

Le Québec

Montréal, la plus grande ville de la Belle Province

Dans cette mégalopole de l'est canadien, il est difficile de choisir sa langue. Je me croyais en "France". Erreur! Nous sommes dans une ville de métissage et l'anglais est la langue la plus utilisée. Ça ne me dérange pas. 

Je dois faire connaissance avec "Mont Royal" sous la pluie. Je dois avouer que la similitude première qu'elle a avec la France, c'est le manque de propreté. Et oui, j'ai trouvé la ville assez sale. Quant à l'accueil, je pense qu'il y a des *$% partout. Dans l'ensemble, je suis un peu déçue. Je m'attendais à des gens plus chaleureux. Ceci dit, nous sommes dans une capitale économique et financière, la politesse et le sens de l'accueil ont tendance à se perdre. 

Hormis le cimetière pittoresque dans le très grand parc du Mont Royal, qui donne son nom à la ville d'ailleurs, et la basilique extraordinaire (et je pèse mon mot), rien de bien intéressant. Peut-être qu'à force d'en entendre parler, je m'attendais à autre chose. Malheureusement, l'île (et oui, c'est une île) de Montréal ne m'a pas emballée. Amoureux de Montréal, ne vous enflammez pas si vous lisez ces mots, chacun ses goûts.
Sur la route de Québec City

Grâce à Allo-Stop, je rejoins la capitale du Québec. Je voulais absolument voir le château Frontenac. Le train est trop onéreux, je choisis, donc, le covoiturage. 

Sur la route, ma conductrice souligne que les exploitations agricoles québécoises sont en bien moins bel état que les françaises. Elle connait bien la France, et la Bretagne. Elle avait été surprise par la richesse du matériel des agriculteurs bretons. 

Sous un soleil radieux, je découvre le village de Québec Ville. Car, après tant de mois passés à Toronto, retourner dans une si petite ville me fait l'effet d'un retour à la maison. J'y suis. Je suis véritablement au Québec, la belle province, la Nouvelle France. Celle que Jacques Cartier appelait Canada. 

Le Québec veut dire "là où le fleuve rétrécit" en Alconquin. Ce fleuve, c'est bien sûr, le St Laurent. Je ne le verrai pas gelé. Mais, la vue du haut de l'observatoire est magnifique. 

Je pense que j'aurais pu rester dans cette ville pour toujours. C'était tellement agréable. Les gens sont vraiment adorables. Et, on y mange tellement bien, comme en France. Alors, là, ma gourmandise n'a fait qu'un tour...dans la première boulangerie. J'ai avalé une baguette pour le diner. Quel bonheur!!!

Ce n'est pas la bonne période pour tenter d'aller observer des baleines. Je pars voir la chute de Montmorency. Celles du Niagara sont moins hautes de trente mètres. Il reste encore de la glace. C'est magnifique. 

C'est à regret, mais, non sans avoir acheté un dernier pain au chocolat, que je rejoins Montréal.




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