De chemins en routes, de hameaux en mégalopoles, prendre son sac et partir. C'est le rêve de beaucoup d'entre nous. La magie n'est jamais loin. On découvre toujours quelques chose. Nul besoin d'aller jusque la Grande Muraille.

Partir sans tout planifier, "à l'aventure", selon l'expression consacrée.

 

C'est un sentiment d'immense liberté. C'est le temps pour l'introspection, le temps de rêvasser, le temps pour découvrir, le temps de papoter, le temps pour goûter, le temps de prendre le temps (même si parfois, c'est la course :).

 

mamzellevoyage.wifeo.com

 

Detroit

Motown
 

Et, encore un matin où je me réveille le dos en vrac. Lorsque je vais chercher de la monnaie pour mon casier, on me demande si je suis là pour la "race". Non, c'est pas vrai? Se peut-il que je tombe juste le jour de la Red Bull Air Race, la course d'engins à moteur la plus rapide du monde?! Celle que je rêvais de voir de mes propres yeux depuis que je l'ai vu à la télé. Démentiel!!

Je fais un petit tour de la ville. Des bâtiments abandonnés, des vieilles bâtisses qui devaient en impressionner plus d'un à l'époque, le nouveau stade de base-ball et ses célèbres tigres, les lions de l'équipe de foot US qui n'ont jamais gagné un match;) et le Ren Cen. 

Je me pose, mon déjeuner dans les mains, et alors, commence la course. Ça débute avec les parachutes des pays canadien et états-unien. La course se déroule côté canadien. C'est la manche de Windsor et non celle de Detroit. C'est super impressionnant, ça fait du bruit, il fait beau. Bref, c'est le bonheur et j'oublie que ce soir, je serais de l'autre côté de la rivière Detroit, on my way back to Toronto.

J'ai dormi profondément dans le bus à moitié vide, qui roule sous une pluie battante. Au matin, lorsque le conducteur annonce "Toronto Coach Terminal", je me rends compte que le bus est à présent, à moitié plein.

C'est ainsi que se termine mon voyage. J'ai passé le dimanche à me dispatcher dans toute la ville, tantôt avec l'un, tantôt avec l'autre...

Et le lendemain, après un dernier match de hockey, et de basket, en frontal, j'ai repris un barda plus important et plus lourd, direction Pearson International Airport. Dans l'avion, je me suis pas rendue compte que je quittais le pays pour de bon. Et, après deux semaines en France, je me suis rendue compte que le Canada m'avait marqué à jamais.
Mon épopée vers l'Ouest puis vers l'Est en quelques chiffres : 4 semaines, 5 dimanches, 2 pays, 10 Etats, 2 villes Olympiques, 11 parcs nationaux, 3600 km de train, 2 voitures dont une pour un quart d'heure, 3380 km de bitume en Chevrolet, 10 bus pour un total de 5425 km soit 56H, 300km à pied environ, 3 hôtels, 4 auberges de jeunesse, 1 môtel, 8 campings, quelques nuits dans la voiture, 3 demi-tours, 1 coup de soleil, 1 allergie au soleil,  1 tempête de sable, 2 tempêtes de neige, 1 orage monstrueux, 2 élans, 1 ours, 1 antilope, 1 mouflon, 3 marmottes, 2 chipmunks, 1 foultitude de daims, 3 cartes SD, 1000 clichés et des brouettes, 20 "oh putain! c'est beau", 15 "oh non, finalement, c'est ici, l'endroit que je préfère.", 5 "purée, ça caille trop ici" et 5 apple stores sans lesquels je n'aurais pas gardé le contact avec vous ;).




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